Davos, Suisse, 16 janvier 2017 : « Les évènements internationaux survenus en 2016 ont engendré un sentiment grandissant de division, de peur et de méfiance envers la direction et l’autorité. Le thème de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) 2017, « Pour une politique réactive et responsable », nous offre une opportunité d’aborder ces défis d’envergure planétaire de manière novatrice », a déclaré Karen Tse, fondatrice et PDG d’International Bridges to Justice (IBJ).

IBJ fait appel à des leaders religieux, de l’industrie, et des gouvernements, à l’occasion de la réunion annuelle 2017 du Forum économique mondial à Davos, dans le but de mettre au point un programme précis pour l’accès à la justice. À la rencontre intitulée « De la peur à l’espoir : le leadership sur la voie de la justice » qui s’est tenue le mercredi 18 janvier à 7h30 du matin au Grosse Stube de la mairie de Davos, un monument datant du 16e siècle, IBJ fut fière de lancer la Déclaration sur l’accès à la justice pour prévenir la torture.

Depuis 2000, IBJ œuvre dans plus de 40 pays pour soutenir les communautés locales de défenseurs judiciaires, afin de s’assurer que les droits des citoyens sont respectés, qu’il s’agisse des droits processuels, de l’accès à un avocat, du procès équitable, ou de la protection contre les abus. Ce groupe fut fondé par le révérend Karen Tse, une avocate américaine d’origine chinoise qui fut défenseur public en Californie avant de rejoindre la Harvard Divinity School. Sa conférence TED passionnée à propos des droits juridiques a inspiré plus d’un demi-million de personnes à travers le monde.

« Avec l’avènement de l’Objectif de développement durable des Nations Unies n°16 qui se concentre sur la justice, le rêve d’IBJ est de faire de l’accès à la justice pour chaque homme, femme, et enfant une réalité », a déclaré Karen Tse. « C’est réalisable, il est donc temps de rassembler nos forces et d’agir ».

Le révérend Karen Tse est pasteure unitarienne, anciennement défenseur public à San Diego. Après avoir vu des réfugiés d’Asie du Sud-Est détenus sans procès dans une prison locale alors qu’elle effectuait un voyage de recherche dans les années 1980, elle décida de consacrer sa vie à sauver les personnes piégées par des systèmes juridiques déficients. En 1994, elle déménagea au Cambodge pour y former le premier groupe de défenseurs publics du pays, et devint par la suite « Mentor judiciaire » aux Nations Unies. Après avoir vu des milliers de personnes, y compris de très jeunes enfants, emprisonnées sans procès, Karen fonda en 2000 International Bridges to Justice.

La Déclaration peut être signée en ligne en signe d’engagement pour un nouvel équilibre de la justice, où tout homme, toute femme et tout enfant ont accès à une représentation juridique compétente et ne sont plus soumis à des tortures comme moyen d’enquête.

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