Mabel Jenny Antezana Arispe

2011 JusticeMakers Lauréat, Bolivie

Mabel Jenny Antezana Arispe est une avocat pratiquant en Bolivie depuis 1997. Elle a obtenu un Bachelor en droit et politique à l’Universidad Mayor de San Simon et un poste d’agent de maîtrise en criminologie à l’Universidad de la Habana-Cuba. Elle est membre de l’Assemblée permanente des droits de l’homme depuis 1990. Plus récemment, Mme Antezana Arispe enseigne le Roman Law à l’Universidad Mayor de San Simon et a été formatrice de plaidoyer oral pour le Proyecto ACCESO, une formation sur la règle de droit  et un programme de formation sur la sensibilisation du public.

Mme Antezana Arispe possède également une vaste expérience dans le domaine des droits de l’eau, ayant été invité à prendre la parole sur le sujet par le Barreau et la barre d’état de Cochabamba. En 2009, elle a été une contributrice à la Commission parlementaire concernant la législation sur l’environnement et les ressources renouvelables.

Le problème

La plupart des prisons en Bolivie n’ont pas les infrastructures et les soutiens juridiques pour protéger les droits des détenus. Les prisons sont extrêmement surpeuplés et les détenus avant le procès passent fréquemment des mois en prison sans accès à un avocat. Bien que le fonctionnement du système de justice pénale est régi par la Loi, souvent de bonne enquêtes ne sont pas effectuées par la police et les procédures adéquates ne sont pas suivies par les tribunaux en raison du fait qu’ils ignorent ce qui est juridiquement exigé d’eux.

L’Innovation

Mme Antezana Arispe envisage de former des avocats qui représentent l’accusé afin de s’assurer que les détenus avant le procès ont accès à la justice promptement et efficacement. La loi sur la justice pénale de la Bolivie donne un aperçu du rôle attendu du Procureur général, cependant, ce rôle est souvent insatisfait en raison de manque de respect. Actuellement, les avocats  servent souvent seulement a faire des faveurs pour les détenus avant le procès, comme effectuer le relais des messages aux membres de la famille, plutôt que de préparer une affaire pénale appropriée.

La formation des détenus et la propagation de la sensibilisation, avant le jugement permettra également qu’ils puissent former leurs pairs sur les droits qui leur reviennent. Les accusés seront également plus conscient de pourquoi ils ont été arrêtés et des droits qui les protègent. Les formations permettront également d’apprendre aux détenus et de leur donner un sens du devoir, qui les aidera à se réinsérer dans la société. Les espoirs de Mme Antezana Arispe sont une meilleure formation des procureurs de la défense pénale et une sensibilisation des droits parmi les détenus. Cela  se traduira par des centres de détention moins encombrée et un système de justice pénale plus efficace.