Larisa Solovyeva

2012 le VIH/sida JusticeMakers Fellow, Russie

Renforcement de la protection juridique gratuite pour les prisonniers vivants avec le VIH/sida

“Je vis dans un pays où beaucoup doit être changé, et j’espère que je peux  aider d’avantage les personnes vivant avec le VIH à protéger leurs droits, et inspirer avec force et confiance pour voir les changements qui se produisent inévitablement dans notre pays”

Larisa Solovyeva (Russie) connaît très bien les prisons russes. Elle est elle-même une personne vivant avec le VIH et a à plusieurs reprises fait l’objet d’une condamnation en raison de crimes liés aux drogues. En raison du manque de disponibilité d’une assistance juridique gratuite de l’État et le manque de ressources financières de sa famille, elle a dû défendre son droit de recevoir un traitement approprié et les médicaments en lisant des livres de droit.

Un an après que qu’elle fut libéré de prison, elle a commencé à travailler comme gestionnaire de cas au sein de l’organisation publique KRDMOO « CLUF », dédié à l’éducation et la formation des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) ainsi qu’à la défense et la protection de leurs droits. En raison de la grande quantité de demandes pour cette aide, Mme Solovyeva a décidé de faire un changement et a donc demandé une bourse JusticeMakers.

Son projet vise à accroître la disponibilité et la qualité de la protection juridique gratuite pour les personnes atteintes du VIH/sida dans les prisons de la région de Kaliningrad, et cela grâce à la participation des représentants publics. Dans ce but, elle va organiser des séminaires juridiques pour les personnes atteintes du VIH/sida et ceux atteint de toxicomanie. Elle va créer et distribuer des brochures sur les droits des PVVIH parmi les avocats et les responsables de la prison et  leurs offrir un soutien juridique grâce à l’introduction d’un représentant public qui agira en vertu d’une procuration au nom d’une personne vivant avec le VIH/sida dans les lieux d’isolement. Tout le travail s’effectuera sous la direction de défenseurs des droits de l’homme et des avocats, qui apporteront un appui sur une base volontaire, en recevant des plaintes et en représentant des cas particuliers devant les tribunaux.