Mme Lilian Ada Adakole, Nigéria

Projet: « renforcer les capacités des intervenants dans le système de justice pénale pour mettre fin aux abus et à la et torture des personnes accusées au sein du système de justice pénale au Nigéria »

Sujet de Lilian

Mme Lilian Ada Adakole a obtenu sa licence  en droit et son B.L. diplômes de l’Université d’état de Benue et  de la Nigeria Law School. Sa vision digne de travailler  est de travailler en collaboration avec d’autres citoyens du monde pour créer des systèmes institutionnalisés où les droits de l’homme et la dignité de la personne humaine sont fixés indépendamment de leur race, de sexe ou de religion. En plus du travail qu’elle investit dans l’institution judiciaire, Mme Adakole est membre de “Women Human Rights Defenders/Advocacy Network”, où elle discute activement et résout les problèmes relatif au développement des femmes. Ces engagements et ces expériences montrent qu’elle sera une camarade honorable qui perpétuera les missions et visions du programme JusticeMakers, tout au long de sa vie.

Localiser le problème

Au Nigeria, les suspects de droit commun sont placés en détention sur des soupçons de la perpétration de crimes où les déclarations et les éléments de preuve obtenus par la police sont, dans de nombreux cas, obtenus par la torture ou la contrainte. Ces derniers n’ont pas accès à un avocat et ni la connaissance de leurs droits constitutionnels. Le projet de Mme Adakole vise à réduire la déconnexion entre la Constitution et la pratique. Mme Adakole s’efforcera d’établir un programme d’aide juridique durable qui offre une intervention plus rapidement, pour les défendeurs.

En outre, Mme Adakole réalisera une étude du système de l’arrestation et de l’enquête et œuvrera à renforcer les capacités et  la sensibilisation des fonctionnaires de police et de prison sur les méthodes d’investigation appropriées. Cela, dans l’espoir d’éliminer le recours à la torture comme outil d’enquête.  

Progression

À partir de septembre 2015, Mme Adakole a achevé la première phase de son projet et a visité 20 tribunaux de Lagos, 3 établissements pénitentiaires et 12 postes de police. Grâce à l’étude du niveau de torture subis par des prisonniers et les entrevues avec plusieurs fonctionnaires de la Cour et d’autres intervenants au sein du système de justice pénale, Mme Adakole a été en mesure de mettre en place un Comité chargé d’analyser la réponse des prisonniers et de proposer un programme de formation pour les fonctionnaires.

Elle a réussi à contourner l’hésitation initiale qu’avait la police à participer et espère continuer avec le reste de son projet.