Shahanur Islam

2010 Asie JusticeMakers Lauréat, Bangladesh

shahanur_profile En grandissant et travaillant pour les droits de l’homme au Bangladesh, Malou a remarqué que les gens deviennent souvent victimes de leur propre ignorance et du manque de ressources vis-àvis du système de justice pénale.

Shahanur est titulaire d’une maîtrise en droit (LL. M) et a mit l’accent sur le droit des droits de l’homme et a une dizaine d’années d’expérience dans les domaines des droits de l’homme, la promotion de la paix, la justice pénale et la bonne gouvernance.  Son expérience lui a donné des compétences techniques et managériales, couvrant un large éventail de domaines de développement, y compris la conception et la mise en œuvre de projets liés aux droits de l’homme, à la justice pénale, à la paix et à la bonne gouvernance. Fournir un appui juridique et des conseils aux victimes de violence (en se concentrant sur les enfants et les femmes des minorités ethniques et religieuses) ; initier et mener des projets visant à renforcer les administrations locales ; mise en réseau avec les différentes ONG ; faciliter les formations, séminaires et ateliers sur les questions de droits de l’homme comme formateur et animateur ; et le lobbying aux niveaux nationales et internationales. Malou a également déjà fourni un soutien juridique direct à la Cour du Bangladesh pour la Justice pénale et est actuellement le directeur exécutif du Bangladesh Institute of Human Rights (BIHR).

Le problème

Le système juridique du Bangladesh se heurte à des problèmes, rendre la justice essentiellement inaccessible à la plupart de ses citoyens. Le gouvernement a été accusé d’avoir commis des violations des droits de l’homme.  Les minorités ethniques et religieuses sont particulièrement vulnérables et sont souvent la cible de la violence et des problèmes intérieurs, non seulement par les citoyens, mais aussi par les forces de l’ordre. Lorsqu’une personne d’une minorité ethnique ou religieuse signale un crime, il est commun pour la police de refuser de déposer la plainte ou de la vérifier. Malou vous propose trois raisons fondamentales pour le déni des droits légaux : il prend trop de temps pour les cas d’être jugé par la Cour, les gens ne peuvent se permettre de poursuivre leurs affaires et le système juridique est trop complex pour  que les citoyens lambdas le comprennent.

L’Innovation

Le projet de malou a pour but de confronter chacun de ces problèmes en fournissant un soutien pour les victimes de la torture et un enseignement professionnels pour le grand public sur les droits de l’homme.  Le but est avant tout de sensibiliser les citoyens, responsables de l’application de la Loi et les personnes impliquées dans le processus judiciaire.  Le projet de malou est double.  Tout d’abord, il veut créer un centre ou un réseau pour assurer une forme de redressement judiciaire pour les personnes, et particulièrement les femmes et les enfants, qui ont été torturés.  Son équipe aurait chercher les victimes de la torture et les aider à poursuivre les auteurs.  L’équipe pourra faire cela en soulevant des « appels d’action urgente » aux autorités compétentes et aux organisations de droits de l’homme dans le monde entier.  Elle permettrait également un soutien économique afin de faciliter le recours de la victime.  Deuxièmement, Malou veut offrir une formation aux avocats sur l’application de la Loi,  la société civile et les juges, axées sur les droits des détenus, des femmes et des enfants aux droits de l’homme et des minorités ethniques et religieuses.  Quelques professionnels sélectionnés devront alors sensibiliser le grand public dans leurs communautés respectives.