Dato’ Yasmeen Shariff

2010 Asie JusticeMakers Lauréat, Malaisie

Sur Yasmeen

Yasmeen s’engage pour la justice pénale. Elle fut l’une des premières personnes à l’extérieur du gouvernement à connaître le sort des enfants détenus en détention préventive en prison en 2000. Ainsi, elle sent que c’est de son devoir de faire tout ce qu’elle peut pour aider ces enfants: « Je ne vois pas les enfants qui  normalement doivent être libre et jouer avec d’autres enfants enfermés derrière les barreaux et privé de l’amour parental et de leurs droits fondamentaux. »

Yasmeen Shariff est diplômé en 1982 à l’Université de MARA de technologie à Shah Alam, Malaisie avec un diplôme en droit.  Elle a également reçu un LL.B. (Avec distinction) à l’Université de Buckingham en 1985.  Puis, elle a reçu une maîtrise en droit comparé à l’Université Islamique Internationale en 1992.

Elle s’est spécialise en droit familial depuis 22 ans.  Depuis 1993, elle a géré un cabinet juridique, où elle est également associée principal.  Yasmeen est également la Présidente de plusieurs comités au Conseil du Barreau et la Présidente de l’équipe spéciale des mineurs détenus en détention préventive à la Prison.  Elle a été en mesure de coordonner et de travailler avec le gouvernement et d’autres intervenants de la justice pour mineurs.

Localiser le problème

Actuellement, si un mineur commet une infraction, la police va l’ arrêter lui/elle et puis le/la traduire devant la Cour si les preuves sont suffisantes.  Souvent la famille et l’agent de la protection sociale ne sont informés de l’arrestation que plus tard.  Parfois la période de détention provisoire est longue parce que les familles sont incapables de libérer sous caution.  Ainsi, pour une petite infraction un mineur peut être  jusqu’à 12 mois en détention.  Cela perturbe l’éducation de l’enfant et provoque beaucoup de stress dans sa famille.

Innovation

Yasmeen a noté que les accusés mineurs sont privés de leurs droits juridiques. Les principales raisons sont que la plupart des gens ignorent leurs droits, en particulier les mineurs.  En outre, elle a affirmé que la police n’est pas sensible aux droits des personnes accusées. Le projet de Yasmeen veut affronter chacun de ces problèmes en travaillant sur les changements institutionnels.  Yasmeen cherche à réformer le système de justice juvénile en Malaisie par l’introduction des solutions de rechange aux mineurs accusé de maintien en détention.  Ces options incluent la médiation, les conférences familiales et les services communautaires.  Elle aimerait travailler avec le gouvernement pour promouvoir ces méthodes alternatives, à partir de Kuala Lumpur, la capitale.  Yasmeen a beaucoup d’expérience dans ce domaine,  elle a siégé à plusieurs conseils sur la protection de l’enfance et en tant que membre consultatif au ministère de la femme. Elle a aussi beaucoup d’expérience car elle a  travaillé avec les mineurs au sein des prisons et  des centres de détention.