Rasul Agagasan Jafarov

2010 Asie JusticeMakers Lauréat, Azerbaïdjan

Sujet de Rasul

Depuis sa sortie en 2006 de l’Université de Western à Bakou, en Azerbaïdjan, avec une licence en droit et un DEA en droit International, Rasul Agagasan Jafarobi a défendu les des droits de l’homme et les mesures de protection juridiques pour les personnes socialement vulnérables dans son pays d’origine.

En 2007, il a commencé à signalé à l’Institut pour la liberté des journalistes et pour la sécurité (IRFS), une organisation non gouvernementale azerbaïdjanaise axé sur la surveillance juridiques des violences contre des journalistes et fournissant des avocat aux  journalistes. Pendant ce temps, il étudia de nombreuses affaires criminelles contre des journalistes, a établi des rapports entourant les cas et surveillant les épreuves et les correspondances juridiques à l’IRFS. En 2009, Rasul a lancé le “télévision et Alternative Media Development Center (TAMDC),” une ONG consacrée à préconiser les sources de médias alternatifs.

En séance de counseling avec les journalistes pendant et après leur détention, Rasul a appris que la plupart d’entre eux ignoraient complètement les droits prescrits pour eux en vertu de la législation azerbaïdjanaise. Cela a soulevé une question pour lui : si même des journalistes ne parviennent pas à reconnaître leurs protections juridiques, comment les citoyens ordinaires sont susceptible de le faire ? Cette idée a contribué à susciter son zèle pour la justice pénale, conduisant finalement à sa proposition de JusticeMakers 2010.

Localiser le problème

En Azerbaïdjan, le défi le plus pressant dans le système de justice pénale est la méconnaissance du grand public et le manque de connaissance de leurs droits légaux.  Les organismes gouvernementaux et les organisations de la société civile devraient combler cette lacune et fournir une bonne éducation sur les protections juridiques fondamentales. Leurs projets de sensibilisation du public, cependant, ont tendance à mettre en lumière des questions comme la liberté d’expression, l’égalité des sexes et des droits électoraux dont ils ignorent l’existence. Cela a entraîné des situation dans lesquelles, les détenus sont non informés et m’ont aucun indice sur les premières mesures à prendre pour protéger leurs droits légaux. L’Azerbaïdjan dispose d’un mécanisme d’aide juridique responsable des accusés avec l’avocat et contrer les effets débilitants de la connaissance insuffisante du public. Mais les faiblesses institutionnelles paralyser ce système. Forces de l’ordre ne sont pas nécessaires pour garantir un avocat des détenus, sauf demande expresse. Et même lorsqu’un avocat est convoqué, en raison des bas salaires, ce dernier n’investit que peu de temps et d’énergie.

Innovation

Rasul utilise sa bourse de JusticeMakers pour défendre les droits de l’accusé en Azerbaïdjan en organisant des formations pour les détenus et leurs familles. Collaborant avec le ministère de la Justice, il va accéder aux prisons et permettre aux prisonniers d’exercer leurs droits juridiques, d’avoir accès à un avocat et ainsi une libération anticipée. Il sollicitera la participation des membres des Services pénitentiaires et la Cour du Conseil législatif, les deux organes permanents du ministère de la justice. Après les formations, Rasul restera régulièrement en contact avec les détenus,  il suivra les progrès de leur cas et de la détention. Dans les conditions applicables, il offrira une assistance juridique en préparant les appels, les poursuites et les mémoires juridiques.