Joy B. Mdivo

2008 JusticeMakers Fellow, Kenya

Joy a dit qu’être chrétien et avocat ne se mélange pas nécessairement. Elle a, toutefois, rejeté l’argent et le pouvoir que l’on pouvait acquérir comme un avocat de grande puissance et se voit plutôt comme une avocate qui peut faire une différence dans le monde. Ses croyances religieuses s’inspirent de la volonté de changer le cours de l’histoire de manière positive : sa vision est d’apporter une contribution au projet national Kenyan d’aide juridique et son organisation, CLEAR, qui contribue à mettre en œuvre ce projet. Malgré ces ressources limitées, elle a la foi que chaque individu qu’elle aide ou touche est un pas de plus vers un meilleur système juridique en général.

Elle veut voir que les gens en garde à vue  soit dans la possibilité d’obtenir un avocat désigné par l’État et que ces défenseurs font leur travail correctement. Elle veut aussi voir un système juridique équitable devant les tribunaux Kenyans qui donne aux gens la foi et  les convictions dans un système qui est cassé depuis si longtemps. Elle pointe cette phrase « Pourquoi payer un avocat quand vous pouvez payer un juge » comme étant quelque chose qui a besoin d’être modifié et de changé en ce qui concerne la réputation du système judiciaire Kenyan.

Le problème

Le système de justice pénale au Kenya est en proie à la pauvreté et la corruption.  Le pays ne dispose pas d’un système d’aide juridique, même pour les enfants, et la méthode la plus efficace de s’assurer une date d’audience est la corruption. Les prisons sont sous financée et surpeuplé, entraînant des conditions de vie inhumaines et des abus. En raison de cela, même  les petits délinquant attendent régulièrement 3 à 5 ans et même plus longtemps.

L’Innovation

Joy s’efforce de réduire la durée moyenne de détention provisoire en attente de jugement, et afin de permettre à la justice, pour les personnes les plus dans le besoin un accès à la représentation dans ces prisons trop bondé du Kenya. Fournir une éducation juridique à la population carcérale des quatre prisons autour de Kisumu permettra aux détenus de se représenter eux-mêmes à des audiences et des enquêtes sur le cautionnement et de bénéficier d’un appui et d’un aiguillage vers les avocats pro bono.