Rommel Alim  Abitria

2008 JusticeMakers Fellow, Philippines

Rommel estime qu’il existe des solutions simples et concrètes à certaines  des questions les plus graves. Lors d’une visite de la prison, il a déterminé qu’un groupe de détenus ont été retenues sans charges suffisantes.  D’une manière simple, Rommel s’est adressé à l’administrateur et l’a convaincu que la détention était injuste. Le préfet a écrit une lettre aux responsables de la justice et en trois jours, en vertu d’une ordonnance de la Cour, les détenus ont été libérés. Rommel s’est rendu compte que d’être diplomatique, et en travaillant en partenariat avec des organismes gouvernementaux, été le moyen le plus efficace pour aider les personnes incarcérées, qui sans ça aurait croupit en prison pendant des semaines ou des mois à cause de l’administration judiciaire inefficace.

La passion de Rommel pour l’état de droit  s’est développé en Faculté de droit. En tant qu’étudiant, il a travaillé au sein d’organismes non gouvernementaux axés sur les besoins de la communauté philippine et  sur les droits environnementaux. Il obtint son diplôme de Juris Doctor de l’Ateneo de Manille Law University School of Law à Makati et fut admis au Barreau du Philippine en 2004, après quoi il est devenu legal consultant pour le World Wide Foundation.

C’est au cours de ses stages avec diverses ONG qu’il a vu qu’il pouvait apporter un changement réel dans la vie des personnes marginalisées. Il a vu les défis systématiques dans la prestation de la justice, simplement parce que les hommes vulnérables, les femmes et les enfants ne peuvent se permettre d’être correctement représentés par un avocat. Il se souvient du sort d’un ami de la famille qui était en prison pendant des mois, pas au courant qu’il pourrait être mis en liberté sous caution. Il a fallu attendre que cet ami sollicite l’aide de Rommel pour qu’il obtienne sa libération.

Cette expérience a permis à Rommel  de se rendre compte qu’il y avait beaucoup d’autres personne, comme son ami, qui étaient, en raison de leur situation économique, non seulement impuissant de demander une   protection juridique, mais qui ne connaissaient pas non plus leurs droits. Cela donne envie à Rommel de se joindre à la Fondation d’Assistance juridique humanitaire.

Un des projets de la Fondation a été d’enseigner aux détenus les lois nécessaires à leurs défense et les procédures de la Cour. Ensuite, leurs pairs en détention pouvaient solliciter l’aide de ces techniciens nouvellement formés pour passer de manière efficace à travers le système de justice. (Pour en savoir plus sur la Fondation d’Assistance juridique humanitaire, voir : http://main.hlafphil.org.)

Le problème

La prison de Mandaluyong City détient  des prisonniers et des détenus en cours de procès — ceux présumé innocents jusqu’à preuve du contraire.- Malgré cette présomption, les conditions inhumaines de la prison font souffrir les détenus. Les cellules, qui sont censées être pour 20 détenus, comportent souvent plus de 50 personnes. Le budget alimentaire pour chaque détenu est inférieur à un dollar par jour. La plupart des détenus ne peuvent pas payer la caution de 500 $; ils sont donc obliger de rester dans ces conditions, pour plusieurs années, car c leurs dates de procès est retardé et que l’absence d’avocats commis d’Office les laissent à la merci du système défectueux.

L’Innovation

Rommel veut à l’aide de sa bourse de JusticeMakers atténuer les problèmes présente dans les prisons de la ville — procès lent, manque de programmes pour les détenus, congestion des prisons — par la formation des détenus à devenir des parajuristes. Grâce à la formation, ces détenus peuvent fournir une ressource précieuse à leurs pairs en détention qui n’ont pas connaissance du système de justice pénale. En créant une autre méthode d’accès à la justice, Rommel a créer des méthodes pour poursuivre les affaires stagnantes des détenus négligées, dans le but d’accélérer les procès et apaiser la congestion  des prisons.