Patrick Chukwudi Dunkwu
2008 JusticeMakers Fellow, Nigéria
Sur Patrick
Lorsque le père de Patrick a été détenu pendant six mois sans date de procès, Patrick et sa famille se sont appuyés sur l’assistance d’un avocat grâce à l’aide juridique, pour les aider à sécuriser sa libération. Voir directement l’inefficacité du système judiciaire nigérian et les effets désastreux de celui-ci est un événement qui change la vie et qui pousse à étudier le droit et à travailler à l’édification d’un système de justice pénale plus efficace dans son pays. Patrick a étudié l’histoire et l’éducation en mettant l’accent sur la psychologie de l’éducation et du counseling. Par la suite, il a fréquenté la Nigerian Law School à Abuja et à la fin de ses études juridiques il a travaillé comme avocat d’ aide juridique pour une ONG où il défend ceux qui ont été victimes de violations des droits de l’homme et principalement des droits civils. Il a ensuite rejoint l’Initiative d’Assistance humaine comme directeur de programme et supervise les projets relatifs à la protection juridique, aux droits de l’homme et au développement démocratique. Dans son travail, il est entré en contact avec nombreuses personnes qui ont été arrêtés par la police et qui sont resté pendant des années sans procès. Souvent, les détenus étaient emprisonnés sans que leur famille soit informée. Compte tenu de la situation des détenus dans des prisons surpeuplées, Patrick envisage un système plus efficace pour les prisons nigérian, libre de congestion.
À Lagos, Patrick a fait une évaluation des besoins de l’état des juges des tribunaux inférieurs et a finalement créé un programme de formation judiciaire pour les juges afin qu’ils soient plus conscients et plus sensibles aux problèmes des droits de l’homme. Son travail d’avocat a mis l’accent sur les personnes indigentes. Avec les encouragements de sa mère, qui souvent lui rappelle la gratitude qu’ils ont pour les avocat de l’aide juridique, car c’est ce qui a permit d’aider le cas de son père, il prend du travail bénévole, et se trouve parfois devant les tribunaux.
Localiser le problème
Bien que la constitution du Nigéria a dit qu’un accusé arrêtée a le droit d’informer ses avocats et sa famille sur son arrestation, c’est rarement le cas. La police, souvent procède à des arrestations et secrètement charge le suspects sans leur permettre l’accès à leurs avocats ou sans avertir leurs familles. En outre, bon nombre de ces suspects ne peuvent pas se payer un avocat. En conséquence, les défendeurs criminels ne sont pas représentés et finissent dans les prisons surpeuplées et sans soutien juridique pour des années, voire des décennies.
Innovation
Patrick veut assurer début avocats des défendeurs criminels indigents en utilisant les téléphones mobiles pour lier les avocats et les parajuristes avec les défendeurs qui ont été récemment arrêtées ou condamnées. De stationnement bénévoles au cours tous les jours, ces bénévoles seront en mesure de parler avec les détenus et appeler leurs avocats ou des membres de la famille au début assez pour empêcher le suspect d’envoyés inutilement en prison sur en détention provisoire de garde.
Progression
Les principales réalisations tout au long du projet de Patrick qui se concentraient sur le fait d’améliorer l’accès à la justice, en particulier pour les personnes défavorisées et de libérer les innocents accusés des cas de détention illégale. Son projet permet d’améliorer non seulement l’accès à l’aide juridique aux défendeurs, mais il a également travaillé énormément dans la sensibilisation communautaire sur les droits et la façon de protéger contre l’arrestation illégale. Grâce à la collaboration entre lui et la police, Patrick et son équipe ont réussi à aborder l’hostilité et ainsi on pu réduire les tensions entre les dirigeants et l’équipe juridique. Ils ont visité plus de 20 postes de police à Lagos pour offrir un soutien juridique immédiat aux défendeurs criminels arrêtés pendant la durée du projet. Ils ont déposé également des cas au Tribunal de criminels accusés qui ont été illégalement arrêtés par la police. En outre, ils ont réussi a conduire des programmes de formation juridique sur les droits de l’homme pour les parajuristes et les membres de la Communauté. Ce qui a permit d’attirer l’attention sur l’aide juridique et les droits de l’homme. Aussi, en partenariat avec l’Association du Barreau nigérian, ils travaillaient avec des avocats et a promu la nécessité de plus de services pro bono. La bourse de JusticeMaker lui a aussi permis de communiquer avec un plus large éventail d’ONG travaillant sur des projets similaires.
« Mon projet de JusticeMakers m’a donné une excellente occasion de réaliser mon rêve de mettre en place une plate-forme durable pour lutter pour les droits des défendeurs criminels indigents, ainsi que l’occasion de construire un partenariat durable avec l’État et les acteurs non étatiques dans mon travail comme défenseur des droits de l’homme. » Patrick espère continuer à obtenir des fonds pour aider à maintenir les progrès qu’il a réussi à atteindre mais aussi de s’inspirer de ces derniers .